
Je ne suis ni sociologue, ni n’ai écrit d’ouvrage de référence dans quelque domaine que ce soit. Pourtant je me risque à dire que je ne suis pas d’accord, ou que, tout du moins, cette analyse n’est pas exhaustivement vraie, encore moins en 2011 ; que penser des initiatives apéros Facebook, du succès grandissant de la fête des voisins et de la tendance colunching, tous trouvant la base de leur organisation dans les outils numériques.
Ce n’est pas tant que le lien social ait disparu, c’est plutôt qu’il s’est transformé : grand nombre de rassemblements sont plus spontanés (outils numériques nomades, géolocalisation et gestion en temps réel le permettent), participatifs, dans des lieux non institutionnels (la « rue » en dominante).
Aujourd’hui, on passe de centre-ville à centre de vie. Que ce soit en terme de sociabilité ou au quotidien, la vie en ville est en train d’être ré-inventée. Le citoyen devient un acteur au cœur de son agglomération.
Une tendance dont l’avenir passera essentiellement par le numérique.
D’ailleurs voici mon top 5 des initiatives allant dans ce sens.
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Coursenville.com ou le e-commerce de quartier
Certaines villes des Hauts-de-Seine comme Courbevoie ou Levallois participent quant à elles au projetcoursenville.com, un site dédié aux commerces alimentaires traditionnels des centre-villes (bouchers, traiteurs, fromagers, poissonniers, primeurs). En reproduisant l’aspect réel des magasins, le site permet ainsi aux internautes de faire leurs courses sur le net chez leurs commerçants de quartier, puis de les récupérer le soir même chez eux ou de se les faire livrer à domicile.
Pourquoi c’est top ? Parce que l’initiative engendre un nouveau relais de croissance.
En choisissant de fédérer des commerces de quartier, indépendants et plutôt alimentaires, et de reproduire sur son site leur apparence réelle, cette initiative se veut d’abord rassurante pour ceux qui ne seraient pas des familiers du e-commerce. Elle vient aussi nous rappeler que ce dernier ne doit pas se présenter comme une alternative au commerce réel mais plutôt comme un service complémentaire, notamment s’il veut réussir à toucher un public qui soit le plus large possible.
Il n’y a aura qu’une conclusion à apporter, plus conviviale, plus fluide, plus pratique, la ville numérisée fait rêver.
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